jeudi 13 novembre 2014

Quand la médecine du travail passe à la led 


Ce n’est certainement pas un pur hasard si un des siège parisien de la médecine du travail (Issy les Moulineaux), organisme précurseur en termes d’ergonomie des postes de travail, a commencé à se doter d’un éclairage à base de technologie del (diode electro-luminescente ou led en anglais)

S’il existe une grande variété de systèmes d’éclairage à del, avec des caractéristiques et des performances très disparates comme c’est souvent le cas lors de l’émergence d’une nouvelle technologie, il n’en reste pas moins que celle-ci s’impose, de plus en plus comme l’avenir de l’éclairage.

Plus économe dans un contexte de hausse inévitable des coûts de l’énergie, plus écologique alors qu’il est impératif d’agir pour limiter notre empreinte carbone, plus ergonomique dans un monde instable et en constante mutation,  la del fait, sans nul doute partie de ces technologies vertes réellement prometteuses en phase avec un développement plus durable !

Quelques Chiffres sur l'installation

Locaux : 1000m² de bureaux et salles d’examens + parking sous-terrain.

-Consommation annuelle de l’installation (composée de tubes de nouvelle génération T5 et de spots halogènes) : 64MWh.
-Consommation après mise en place des solutions OFFICeCO de LC Factory : 9MWh.
Soit une division par 7 de la consommation énergétique pour l’éclairage.
En général, dans une installation qui n’utilise pas de source halogène très énergivore, ce coefficient est en moyenne de 5 avec l’utilisation des plafonniers à led LC Factory.

Bien évidemment cette économie d’énergie a des impacts financiers et écologiques très sensibles.

Ergonomie de l’éclairage

En plus de l’impact écologique et financier, la modification du système d’éclairage apporte un confort visuel, du fait d’une lumière plus homogène, plus proche de la lumière du jour , moins éblouissante et ne produisant pas de scintillement « imperceptibles » comme les tubes fluorescents, responsables de fatigue et autres maux de têtes.

Depuis 2010, date de la première installation, cette organisme Parisien de la médecine du travail a équipé l’ensemble de ses sites (soit 5 au total) de ces plafonniers à del. 
Nouvelles technologies de lumière-scénographie de musée

Réduire la consommation d'éclairage d'un musée de plus de 80% tout en améliorant la scénographie et en assurant une meilleure conservation des œuvres:

Démonstration en images:

La LED : avenir de l’éclairage

La LED : avenir de l’éclairage

Le 7 octobre 2014, le prix Nobel de physique est attribué aux inventeurs de la LED bleue procédé qui a servi de base au développement des LED blanches qui représentent d’ors et déjà l’avenir de l’éclairage.

En effet, comparées aux autres sources lumineuses, les LED offrent de nombreux avantages : elles consomment moins d’énergie de l’ordre de 5 fois moins (et les rendements continuent d’être améliorés) et leur durée de vie est nettement plus longue. Dans  un environnement économique où l’énergie et sa gestion devient un enjeu crucial, il ne faudra pas longtemps à la LED pour s’imposer comme la principale technologie d’éclairage.

Avantages des LED :

-La consommation est de 1/5 à 1/10 inférieure par rapport à des sources classiques : les lampes LED produisent plus de lumière par watt que les ampoules à incandescence ; c’est utile lorsqu’on recherche des économies l’énergie !

-Les LED ont une durée de vie utile relativement longue. Un rapport estime la durée de vie utile d’une LED est 50,000 heures, même si la durée jusqu’à l’arrêt de fonctionnement complet peut être plus longue. Les tubes fluorescents durent en moyenne 12,000 à 15,000 heures environ (encore que le marché est actuellement envahi par du low-cost médiocre dont les durées de vie sont nettement plus aléatoires), et les ampoules à incandescence entre 1,000 et 2,000 heures. Cet longévité est une source importante de réductions des opérations et des coûts de maintenance.

-Les LED ne contiennent pas de mercure tandis que les lampes fluorescentes compactes en contiennent : les lampes de type LED contribuent à la préservation de l’environnement. Elles sont recyclables à 99%.

-Le boîtier solide qui entoure la LED peut être conçu de façon à concentrer la lumière. Les sources de lumières incandescentes et fluorescentes ont souvent besoin d’un réflecteur externe pour collecter la lumière et la diffuser d’une manière utilisable. La technologie peut ainsi apporter beaucoup dans des applications de musées et salles d’exposition.

-La LED n’émet pas d’UV, très peu d’IR et dégage peu de chaleur dans la direction dans laquelle elle éclaire. Elle constitue ainsi une excellente solution pour la mise ne valeur des œuvres d’arts exposés, leur assurant ainsi au fil du temps, une meilleure conservation.

-Les LED sont idéales pour les applications où il faut souvent éteindre et allumer les lampes, au contraire des lampes fluorescentes qui s’usent plus vite quand elles sont allumées et éteintes fréquemment, ou les lampes HID qui ont besoin d’une durée plus longue avant de se rallumer et sont ainsi particulièrement efficaces pour l’éclairage de couloirs.

-Les LED peuvent émettre une lumière colorée sans avoir besoin d’utiliser des filtres de couleur que requièrent les méthodes d’éclairage classiques. C’est plus efficace et permet aussi de faire baisser les coûts initiaux. Elles permettent ainsi le développement de nombreuses applications de décoration et d’ambiance lumineuse.

-Lorsque les LED sont utilisées avec un variateur leur couleur ne change pas au fur et à mesure que le courant baisse, à l’inverse des lampes à incandescence qui tournent au jaune.

-Les LED qui sont des composants à semi-conducteurs, ne s’abîment pas facilement sous l’influence de chocs extérieurs. Les lampes fluorescentes ou à incandescence se brisent de plus facilement si elles tombent sur le sol.


-Les LED s’arrêtent en général de fonctionner en diminuant en puissance plutôt qu’en s’arrêtant abruptement d’éclairer comme les ampoules à incandescence.

La technologie  LED c’est quoi ?



Le courant positif est appliqué à un coté du semi-conducteur LED par l’intermédiaire d’un fil conducteur (anode) et un fil de connexion (rouge). L’autre côté du semi-conducteur est attaché au sommet de la puce LED qui est le conducteur du courant négatif (cathode). La couleur de la lumière produite par la LED est déterminée par la composition chimique du semi-conducteur de la LED qui la détermine . L’habillage en résine époxy (lentille synthétique) a trois différentes fonctions : il permet à la plupart de la lumière de quitter le semi-conducteur, il concentre la lumière (angle de vue) et protège le semi-conducteur LED des éléments extérieurs.

Comme vous pouvez le voir, l’ensemble de l’unité est complètement intégrée dans l’époxy. C’est ce qui rend la LED un objet pratiquement indestructible. Il n’existe aucun élément détaché ou mobile au sein de l’enclos en époxy solide.

De ce fait, une diode émettrice de lumière (LED) est principalement une jonction PN semi conducteur qui émet de la lumière quand le courant est appliqué, un semi-composant qui contrôle le courant sans que les filaments chauffent ce qui en fait un élément très fiable.


Yanis TAIEB 

jeudi 6 novembre 2014

Le développement durable en question ?

Développement durable: 
miroir aux alouettes 
ou véritables défis d'avenir?


Extrait de la conférence sur le développement durable 
Université de Créteil mars 2012-Intervention de Yanis Taïeb

Depuis l’introduction de la géonomie qui fût, au début du XXème siècle, une des  premières discipline, à mettre en évidence le lien direct entre développement des civilisations et qualité de leur environnement, l’idée de développement durable à fait son chemin.

Elle s’impose, en ce début de millénaire, comme l’une des idées fortes en matière d’évolution et ce d’autant plus que la multiplication des crises et des désordres mondiaux de ces dernières décennies, nous invitent à nous interroger sur la viabilité du modèle qui avait propulser la croissance mondiale, depuis le milieu du 19 ème siècle, tout en ne parvenant pas vraiment, d’ailleurs à enrayer la pauvreté, voir le dénuement complet d’une partie non négligeable de  la population mondiale.
Elle s’impose d’autant plus que le réchauffement climatique, les menaces qui pèsent sur de la biodiversité, la surexploitation des ressources, les folies non encadrées de certaines organisations sans scrupule qui laissent des empreintes écologiques se soldant par un emprunt définitif sur l’avenir des générations futures  sont autant de dangers auxquels il est plus que temps de commencer d’apporter des réponses appropriées.

Pourtant, si une large majorité s’accorde sur ce constat, force est de constater aussi que le passage à l’acte est plus difficile et le basculement vers un modèle plus durable est loin d’être acquis.

Est-ce une question de transition, de défaut dans la mise en application ou a-t- on affaire à une implacable idéologie?
Est-ce une problématique liée à la définition, un problème de conceptualisation ou est on en face d’une douce utopie?

Le but de ma modeste intervention est d’essayer d’apporter des éléments de réflexion, des pistes par rapport à cette question :

Le développement durable est-il un miroir aux alouettes ou un véritable défi pour l’avenir ? 

Retrouvez la suite de cet article sur
http://ledeclairage.blogspot.fr/p/developpement-durable.html

Yanis TAIEB

Energie : Enjeu majeur pour les pouvoirs publics, en jeu la croissance

L’énergie est devenue, ces 15 dernières années une des composantes cruciales de la stratégie des états avec des répercussions économiques, sociales et sociétales majeures.

D’ailleurs les menaces qui pèsent sur l’environnement et donc sur l’espèce humaine, à court terme,  nous imposent des changements radicaux dans la gestion de la problématique énergétique et de nos pratiques dans ce domaine.

Si chacun de nous doit adopter un comportement concerné et responsable, il est également nécessaire que les pouvoirs publics agissent avec discernement et stratégie pour inciter, d’une part, au développement d’énergies plus durables, et d’autre part, à l’usage de technologies énergétiquement plus efficaces.

Il apparaît ainsi primordial que les municipalités, les collectivités territoriales et l’état soient précurseurs dans l’installation de technologies vertes efficaces qui leurs permettront de réduire les dépenses énergétiques collectives et de disposer ainsi d’une manne financière cruciale dans la situation budgétaire actuel.

L’éclairage public et les bâtiments publics : une source essentielle d’économie !

L’éclairage public extérieur représente 20% de la consommation énergétique des municipalités et la moitié de leur consommation d’électricité. L’éclairage dans les bâtiments publics (bâtiments administratifs, sociaux culturels, écoles…) est, quant à lui, responsable de 15 à 20% de la consommation énergétique des communes. Ainsi ces 2 postes cumulés sont à l’origine de près de 40% de la consommation et de la facture énergétique des collectivités.

Or il existe aujourd’hui des technologies qui permettent de diminuer les consommations d’éclairage de manière drastique.
La gamme de produits OFFICECO développés par LC Factory permet, en effet, de diminuer la consommation d’éclairage de 70 à 90%  dans les bâtiments tertiaires et ERP  tout en réduisant les opérations de remplacement et de maintenance et en offrant une lumière plus confortable, propice à de meilleures conditions d’accueil et de travail.
Il en est de même pour les autres gammes d’éclairages: MODECO destinée à l’éclairage public, SENECO pour les musées et les monuments, HOMECO, pour les parties communes des habitats collectifs.


Associant ainsi vertus économiques, écologiques et ergonomiques, ces produits participent à l’émergence de nouveaux produits d’éclairage en phase avec un développement plus durable.