Développement durable




Développement durable: 
miroir aux alouettes 
ou véritables défis d'avenir?


Extrait de la conférence sur le développement durable 
Université de Créteil -Intervention de Yanis Taïeb

Introduction

Depuis l’introduction de la géonomie qui fût, au début du XXème siècle, une des  premières discipline, à mettre en évidence le lien direct entre développement des civilisations et qualité de leur environnement, l’idée de développement durable à fait son chemin.

Elle s’impose, en ce début de millénaire, comme l’une des idées fortes en matière d’évolution et ce d’autant plus que la multiplication des crises et des désordres mondiaux de ces dernières décennies, nous invitent à nous interroger sur la viabilité du modèle qui avait propulser la croissance mondiale, depuis le milieu du 19 ème siècle, tout en ne parvenant pas vraiment, d’ailleurs à enrayer la pauvreté, voir le dénuement complet d’une partie non négligeable de  la population mondiale.
Elle s’impose d’autant plus que le réchauffement climatique, les menaces qui pèsent sur de la biodiversité, la surexploitation des ressources, les folies non encadrées de certaines organisations sans scrupule qui laissent des empreintes écologiques se soldant par un emprunt définitif sur l’avenir des générations futures  sont autant de dangers auxquels il est plus que temps de commencer d’apporter des réponses appropriées.

Pourtant, si une large majorité s’accorde sur ce constat, force est de constater aussi que le passage à l’acte est plus difficile et le basculement vers un modèle plus durable est loin d’être acquis.

Est-ce une question de transition, de défaut dans la mise en application ou a-t- on affaire à une implacable idéologie?
Est-ce une problématique liée à la définition, un problème de conceptualisation ou est on en face d’une douce utopie?

Le but de ma modeste intervention est d’essayer d’apporter des éléments de réflexion, des pistes par rapport à cette question :

Le développement durable est-il un miroir aux alouettes ou un véritable défi pour l’avenir ? 

L’Etat des lieux du développement durable ?

D’abord je voudrais faire remarquer que l’état des lieux du DD ne peut se faire qu’à l’échelle planétaire ou en tenant compte de l’impact global au niveau planétaire dans le cas ou l’on  restreindrait l’étude à un groupe de pays.
En effet toute avancée durable dans une zone donnée peut se traduire par une dégradation de la situation dans une autre zone, même si heureusement ce n’est pas une fatalité.

Une illustration concrète de ce phénomène est le soit disant découplage de la croissance économique et des émissions de CO2 de l’UE à 27 entre 1996 et 2007 qui s’est traduit par une forte augmentation des émissions de CO2 des pays émergeants donc finalement une exportation de la pollution issue principalement d’une externalisation des productions les plus polluantes.
Ainsi pour analyser l’impact de ce qui s’est passé dans l’UE à 27 durant cette période, il faudrait prendre en considération l’impact carbone non pas de la production mais de la consommation bien que cela ne permettrait pas non plus d’avoir une vision complète car tout transfert de production a forcément  un impact sur l’ensemble des dimensions du DD dans les différents pays concernés... On voit bien que là ça devient très compliqué de mesurer quoi que ce soit, à moins de mesurer à l’échelle mondiale.

Si on devait résumer l’état des lieux du DD, on pourrait dire que la plus grande avancée, qui n’est pas des moindres d’ailleurs, est une prise de conscience quasi planétaire qu’il est essentiel d’agir pour limiter l’empreinte écologique de l’activité humaine. Cette prise de conscience et à la fois individuelle et collective.
Ce constat doit tout de même être nuancé par le fait qu’entre prise de conscience et passage à l’acte, il y a un monde et ce d’autant plus quand ce dernier doit notamment s’accompagner de changements importants à la fois personnels et collectifs.

D’ailleurs sur un plan plus concret, le tableau est loin d’être idyllique.
Certes, sur un plan économique, la croissance du PIB mondial par tête s’est poursuivie au lendemain 30 glorieuses à un rythme soutenu malgré la multiplication des secousses économiques.
Certes les dragons asiatiques ont pu confirmer leurs avancées en se propulsant parmi les pays industrialisés.
Certes, on assiste à l’émergence économique très rapide de 3 nations très peuplées (la Chine, l’Inde et le Brésil) qui aura permis de réduire  de 500 millions le nombre de personnes vivant en dessous du seuil extrême de pauvreté.
Couplé à un ralentissement de la croissance dans les pays les plus riches, ce phénomène  contribue à réduire les écarts moyens de richesse dans le monde, sujet qui reste cependant un vaste chantier notamment par rapport au continent Africain.
Et puis peut-on se réjouir du ralentissement de la croissance des pays occidentaux ?
C’est une question que je laisse volontiers aux spécialistes que vous êtes.

Mais il est évident que nous avons là un autre sujet d’incertitude car ce ralentissement se fait dans des conditions qui interpellent:
- en effet, d’une part, l’écart se creuse entre les classes les plus riches et les classes moyennes et d’autre part, ce qui est plus inquiétant, ces classes moyennes voient leur pouvoir d’achat régresser si l’on tient compte des dépenses contraintes liés au logement, à l’énergie etc…ainsi que la pression fiscale.

- La situation d’endettement de la quasi-totalité de ces économies les plus riches alors justement que la pression fiscale sur la grande majorité de la population s’accentue est une autre ombre au tableau.

D’ailleurs, certains pays sont en train de sombrer, de façon durable. A ce titre, les évènements qui se déroulent dans cette région du monde ou était née la démocratie résonne comme un pied de nez cynique à l’histoire de l’humanité qui doit nous inciter à réagir, d’autant plus que d’autres pays Européens sont menacés. Un rapport très récent  du ministère Français des affaires étrangères mentionnais, je cite « Jusqu’à présent, tout amalgame entre l’Espagne et les pays qui bénéficient d’une assistance financière de l’UE et du FMI a pu être évité, mais Madrid se trouve dans la zone limite ». Or avec un taux de chômage de plus de 20%, on peut s’interroger sur la capacité du pays à sortir du tunnel du bon côté.

Sur le plan social, l’état des lieux n’est pas non plus transcendant, on s’en doute du fait de la grande interconnexion entre les dimensions économiques et sociales.

Les difficultés économiques ont probablement été un des éléments déterminants dans le déclenchement des révolutions arabes.
Mais on notera aussi la naissance et l’amplification de mouvements contestataires dans l’ensemble des pays industrialisés y compris aux Etats-Unis et encore plus étonnant en Grande Bretagne, un pays connu pour son flegme.  

Le développement du chômage, de la précarité, de situations nouvelles que l’on n’aurait pas pu imaginer, quelques années en arrière tel que ces personnes qui travaillent mais n’ont pas de domicile fixe, sont autant d’issus qui font taches dans le tableau.

Depuis la conceptualisation de la notion de développement  durable, la gestion de l’environnement est une des dimensions qui a connu les plus grandes avancées, notamment dans la prise de conscience planétaire de la nécessité de limiter l’empreinte écologique.

La montée au créneau de nombreuses personnalités et organisations sur le plan mondial, les campagnes de sensibilisation et les orientations  des politiques publiques au moins en Europe, l’évolution du coût de l’énergie, les progrès technologiques qui ont donné lieu à l’émergence des technologies vertes et l’implication et la mobilisation d’un certain nombre de citoyens notamment au sein d’associations ont été à l’origine de ce résultat.

Le résultat concret est plus mitigé puisque les émissions de CO2 continuent de progresser mais l’évolution des ces dernières années laisse apparaître de nombreux espoirs car on a bien assisté à un découplage relatif entre émission de CO2 et progression du PIB au niveau planétaire depuis 1970. 
1970/2004 PIB + 2,88% CO2 : +1,9%
1990/2007 PIB +2,21% CO2 : +1,92%

Autre point positif ce découplage relatif est principalement le résultat d’une diminution de l’intensité énergétique de la croissance, qui sous entend une optimisation de l’utilisation des ressources, autre aspect essentiel d’un modèle plus durable.

Qu’en est-il de l’état des lieux du DD sur un plan micro-économique ?

Les ménages ont intégré un certain nombre de notions liées au développement durable qui se traduisent en partie d’ailleurs dans leurs actes d’achats. Si je dis en partie bien sûr parce que ce n’est pas toujours le cas. A leur décharge, il faut noter que ce n’est pas simple, pas toujours possible et que les cartes sont brouillées par des entreprises peu scrupuleuses quelquefois appuyées par des directives publiques non pertinentes.
Exemple: le solaire pour le résidentiel individuel
D’autre part, les choix des consommateurs se limitent aux offres existantes qui se sont pas forcément compatibles avec le développent durable. L’ex le plus significatif est la téléphonie mobile où jusqu’à il y a peu, on souscrivit un forfait incluant un appareil et son renouvellement régulier qui est loin d’être nécessaire dans tous les cas et qui s’avère incompatible avec un développement durable.

Il faut souligner que cette prise de conscience des ménages est essentielle pour qu’un changement puisse s’opérer, non seulement du fait qu’ils sont acteurs de ce changement aussi bien à titre privé qu’au sein de leurs organisations mais aussi parce que la vox populi compte dans une démocratie, du moins j’ose le croire !

La grande majorité des entreprises n’a pas intégré la nécessité du développement durable et encore moins celle de la responsabilité sociale et sociétale même si les plus grosses communiquent beaucoup sur leurs actions.
A ces dernières, je voudrais dire que le développement durable ne commence pas par le fait de planter un arbre mais par le respect de l’être humain et de son épanouissement et que les gens ne sont pas complètement dupes.
Globalement, ce qui transparaît quand même lorsque l’on regarde le fonctionnement de la plupart des multinationales, c’est une absence totale d’éthique, d’une part de leur actionnariat et d’autre part des équipes dirigeantes. Or sans éthique, comment peut-on ne serait-ce qu’un instant imaginer avoir une démarche durable nécessitant des arbitrages qui font automatiquement référence à l’éthique.

Bien sûr, je ne voudrais pas donner une image fausse du monde de l’entreprise. Heureusement il y un certain nombre d’entreprises  plus conscientes de l’intérêt y compris financier d’ailleurs de se préoccuper des enjeux humains et sociétaux.

Les pouvoirs publics, notamment locaux et territoriaux se sont emparés de la problématique du développement durable depuis plusieurs années. Que ce soit par conviction, pragmatisme ou pour des raisons purement électoralistes, cette sensibilisation a été d’autant plus facile que celui–ci, dans ses 3 dimensions principales, touche à un ensemble de problématiques qui les concernent très directement à savoir les problématiques économiques, sociales et environnementales.
De ce fait, je dirai que les collectivités territoriales doivent pouvoir jouer un rôle central dans la mise en place des politiques durables.

En ce qui concerne l’aspect environnemental, et notamment la gestion des ressources naturels et de l’énergie, les hausses de coûts incitent déjà le secteur privé à prendre des dispositions. On a à faire là à un enjeu vital de compétitivité et sur ce plan économie et écologie convergent dans l’intérêt d’un développement plus durable. 
C’est également un enjeu de compétitivité nationale pour les pouvoirs publics car l’optimisation de l’utilisation des deniers publics contribue à limiter le poids des prélèvements et dynamise l’économie. 


Enjeux et limites du DD

Enjeux
Un des premiers enjeux du DD est la croissance durable dans tous les sens du terme
Au fait c’est quoi la croissance durable? L’accroissement durable du PIB mondial par habitant ?

Ok mais alors jusqu’à quand ? Y a-t-il un niveau à partir duquel on considère que les besoins sont couverts et qu’il n’est plus nécessaire de continuer à augmenter la richesse matérielle ?   
Comment concilier cette croissance et la gestion des ressources ?
Peut-on parvenir à un découplage absolu entre pollutions ou utilisation de ressources et croissance ?

A ce titre, je voudrais citer une pensée de Gandhi « Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun mais pas assez pour la cupidité de tous. »

D’autre part, comment valorise-t-on en termes économiques, les actions de solidarité et de bénévolat et la richesse créée par ces actions ?
Ne devrait-on pas dans l’équation de Kaya décomposer le PIB entre la partie générée par les ressources matérielles et celle générée par les ressources humaines, ce qui permettrait de mieux valoriser et d’optimiser l’humain.

Qu’en est-il de la répartition équitable des richesses ? Doit on prôner un transfert des richesses, une décroissance dans les  pays les plus riches ce qui rejoint à terme la première hypothèse ou est ce que l’on admet qu’un rééquilibrage progressif est possible dans le temps ?  Dans ce dernier cas, de quelle manière doit-on gérer la période de transition, sachant que nous devrons forcément accepter une croissance moins dynamique ?

Comment les pays les plus riches pourront concilier croissance molle et équité sociale alors même que l’on n’est pas parvenu à gérer cette problématique dans une période plus propice ?
Comment également parvenir à réduire la dette dans une telle configuration ?

Enfin comment amener l’ensemble des nations et des peuples à œuvrer dans une direction commune au-delà des seuls intérêts individuels, communautaires, nationaux ?

D’ailleurs, parallèlement à ces questions économiques, surgissent des questions plus philosophiques.

Doit-on privilégier l’accumulation de biens matériels et les signes extérieurs de richesse ou favoriser également un développement plus spirituel ?
Au-delà des éléments économiques, ne devrait-on pas prendre en compte des éléments tels que le bien être des individus ?

Plus globalement, ne faudrait –il pas redéfinir les contours du développement durable pour qu’il soit un vrai modèle de développement de la société humaine et pas seulement un modèle de développement économique ? N’est ce pas là une condition sine qua non à l’adhésion et l’implication d’une très large majorité d’êtres humains pour l’éclosion d’un monde nouveau ?

J’espère que vous noter toute ces questions parce qu’il faudra que vous y répondiez avant de pouvoir sortir de la salle J.


Les défis de l’avenir

On l’aura bien compris le premier grand défi de l’avenir c’est d’être en mesure de répondre à l’ensemble de ces questions et bien d’autres encore. En effet comment avancer sans se poser de questions ? 

Pour ma part, je voudrais m’attarder un peu sur le découplage qui quelles que soit les orientations est une voie à suivre puisque toute optimisation est par essence créatrice de richesse.
En plus pour être tout à fait honnête, ça m’arrange bien car je n’ai pas de réponse à la plupart des questions que j’ai soulevées J

Quels sont donc les principaux leviers du découplage et les facteurs d’accélérations de l’utilisation de ces leviers.

Les technologies vertes

En première ligne les technologies vertes s’imposent comme un  moyen de limiter les rejets polluants dans l’air, le sol et l’eau pour un même niveau d’activité.
Mais comment s’y retrouver dans les technologies vertes où l’on y met tout et n’importe quoi ?
Il existe 2 catégories de technologies vertes :
La première regroupe des technologies qui permettent de réduire l’intensité carbonique de l’énergie ex l’éolien, la biomasse, le solaire
La deuxième comprend un ensemble de technologie qui contribue à réduire l’intensité énergétique de la croissance par l’optimisation de la performance énergétique notamment ex l’éclairage à del. Je tiens à préciser que j’ai vraiment choisi cet exemple au hasard J
On note que l’utilisation de ces 2 types de technologies a deux effets bénéfiques par rapport au découplage, l’un sur le rejet de polluants et l’autre sur la gestion des ressources, soit par l’utilisation de ressources renouvelables, soit par l’amélioration des rendements énergétiques qui permet entre autre de limiter la consommation pour un même niveau d’activité

Vous remarquerez que l’on retrouve également à ce niveau les 2 leviers excellemment mis en évidence par Kaya dans ses équations du DD à savoir la réduction de l’intensité carbonique de l’énergie et la limitation de l’intensité énergétique de la croissance.

Alors vous me direz les technologies vertes c’est bien mais quel est leur niveau d’impact potentiel sur le découplage. Eh bien il peut être énorme.
Quelques exemples chiffrés : la généralisation de la géothermie dans l’habitat et le tertiaire permettrait de plu de 15% la cons total d’électricité, celle de systèmes d’éclairage à led performants de 10%.
Des études sur la mise en place des nos solutions d’éclairage dans un lycée générale de 10000m² bâtis montrent que le gain net financier sur 20 ans de plus de 400 000 €, investissement déduit, générant une réduction de la cons de  2,5 GWh.

La question est donc de savoir comment accélérer le développement voir la généralisation l’usage de ces technologies.
La réglementation est susceptible de favoriser l’usage de ces technologies. Attention cependant à ce que ces décisions soient pertinentes et indépendantes du lobbying exercé par de grands groupes plus enclin à défendre leur position, qu’à œuvrer pour la communauté.

La hausse inéluctable du prix de l’énergie aura un effet de levier sur le développement de l’usage des technologies vertes.
Aux Etats-Unis pendant les 10 années qui ont suivi le 2ème chocs on a pu enregistrer une baisse très significative de la cons énergétique qui s’est traduite par une baisse des émission de CO2 de 10% alors que l’économie enregistrait une croissance de 27%  
Quand on a une voiture qui consomme 15l au 100km on a un réservoir d’économie c’est le cas de le dire qui est important.

Il faut aussi mettre en place les conditions optimales de financement pour les sociétés qui développent ces technologies.

Les banques ne financent plus l’économie réelle mais préfèrent se consacrer à des activités plus ou moins virtuelles : est-ce compatible avec un développement durable ? On peut en douter. Il faut donc que les pouvoirs publics agissent pour favoriser le développement de structures aptes à jouer le rôle d’amorçage pour ces nouvelles sociétés de technologies vertes.

L’éco-conception durable

On a tendance à assimiler éco conception et choix des matériaux utilisés et ou procédés de fabrication. C’est une conception, c’est le cas de le dire, très réductrice et peu performante.
A ce titre si j’insiste sur le mot durable, c’est parce que un produit « éco » est avant tout un produit durable dans le temps car bien évidemment, plus les produits ont une durée de vie longue, plus ils optimisent l’utilisation des ressources et plus ils réduisent les opérations de recyclage et donc les émissions polluantes. On voit bien la poindre, à priori,  un autre paradoxe du DD, car l’éco conception rentre à priori en contradiction avec la croissance continue. Mais ce n’est qu’un à priori car il peut y avoir des solutions à cette problématique si l’on développe un modèle qui valorise la durée de vie des produits.    
Attention toutefois, il ne faut pas que ce modèle entrave le développement de l’innovation et la transition vers des technologies plus performantes.

D’autre part, quand on développe un produit qui utilise de l’énergie et notamment de l’énergie non renouvelable, l’effort d’éco-conception doit bien sûr se porter sur l’optimisation de la consommation d’énergie. Ex une voiture électrique n’est pas un produit « durable » parce qu’elle utilise de l’énergie électrique, elle est « durable » si elle permet de réduire la cons d’énergie par rapport à une voiture avec un moteur à essence.

La dématérialisation

Un des facteurs de découplage dont on parle peu est la dématérialisation des pdts et des activités de services.
Ex l’industrie du disque qui devient l’industrie du téléchargement. Or un fichier en téléchargement utilise bcp moins de ressource qu’un CD.
Il en est de même pour une plateforme de commerce ou de banque en ligne par rapport à un commerce ou une banque traditionnels.

Ainsi la dématérialisation est également un fort levier de découplage.

Je rajouterai qu’internet et notamment, grâce au média sociaux est, par son effet accélérateur sur l’innovation et la diffusion de l’innovation, un autre levier du découplage. 

Conclusion

Il n’y a pas de fatalité mais il n’y a pas non plus de miracle. Comme l’a dit Gandhi « Change en toi, ce que tu veux changer dans le monde ».
Il est évident que nous devons apporter de profondes modifications à notre mode de développement sans quoi l’humanité s’éteindra relativement rapidement.
Je voudrais rappeler aux principaux détracteurs du développement durable,  qui sont d’ailleurs les mêmes qui mettent en doute les principes de la géonomie, et à tous ceux qui s’opposent à la nécessité d’un modèle alternatif arguant que la science est à même de résoudre tous les problèmes de l’humanité que cette dernière ne sera jamais en mesure de répondre à ces 2 questions essentielles de l’existence…
Pourquoi l’on naît ?
Pourquoi l’on meurt ?
…qui sont aussi  des questions primordiales et récurrentes dans le développement de l’espèce humaine.

Yanis TAIEB

Limiter la consommation d'énergie: 
une aubaine pour les collectivités

Dans un contexte de baisse des dotations de l’état et d’augmentations inéluctables de certains prix, notamment le prix de l’énergie, les collectivités sont amenées à rechercher des solutions à même de leur offrir des marges de manœuvres financières pour maintenir, à moyen terme, leur équilibre budgétaire. Limiter le consommation d'énergie, en utilisant des technologies innovantes, alliant performance et sobriété énergétique et permettant des économies substantielles, constitue, sans aucun doute, un des axes prioritaires, face à cette problématique. 

Ce type de démarche s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans une nécessité de transition énergétique imposée également par des considérations eco-responsables, dans un environnement où les empreintes écologiques que nous laissons se soldent par un emprunt définitif sur l’avenir des générations futures !

Enfin, c’est aussi un enjeu de compétitivité locale et au-delà nationale, tant nous sommes dépendants des aléas du marché de l’énergie, comme l’ont montré les différents chocs pétroliers, en ébranlant notre économie, à plusieurs reprises, ces 40 dernières années.


L'énergie que l'on ne consommera plus demain

L'énergie la moins chère et la plus verte est celle que l'on ne consommera plus demain !

Partant de ce principe, Lighting Concept Factory, basée à Cluny, en Bourgogne, a développé une gamme de systèmes d’éclairages pour les différentes configurations de bâtiments tertiaires (bâtiments administratifs, salles de réunions, salles des fêtes, écoles, gymnases, musées, hall d’expositions…).
Sachant que l’éclairage représente en moyenne 20 à 30% de la consommation d’énergie d’un bâtiment tertiaire (et même bien au-delà pour les musées) et que les systèmes développés  par Lighting Concept Factory permettent une réduction de cette consommation de 60 à 80% couplé à une importante diminution des opérations de maintenance et de remplacement, on comprend vite l’intérêt de l’adoption de ces nouveaux systèmes. 

De plus, ces derniers offrent des performances et un confort visuel évident, qui n’a pas échappé à un organisme parisien de la médecine du travail, ayant progressivement équipé, depuis 2012, l’ensemble de ses sites.

Le passeport Lumière Durable

Dans un soucis de transparence pour fournir aux communes des éléments d’aides à la décision pour limiter les consommations d’éclairage de ses bâtis,  Lighting Concept Factory lance le passeport « lumière durable ».

Il s’agit d’une étude diagnostic destinée à estimer les économies réalisables dans l’éclairage des principaux bâtiments accompagnée d’une préconisation pour chacun de ces bâtiments, tenant compte des différents espaces et de leurs utilisations. Cette étude apportera aux communes une analyse pour des solutions d’éclairage à la fois plus économiques, plus écologiques et plus ergonomiques, en phase avec un développement plus durable...


Energie : Enjeu majeur pour les pouvoirs publics, en jeu la croissance 

L’énergie est devenue, ces 15 dernières années une des composantes cruciales de la stratégie des états avec des répercussions économiques, sociales et sociétales majeures.

D’ailleurs les menaces qui pèsent sur l’environnement et donc sur l’espèce humaine, à court terme,  nous imposent des changements radicaux dans la gestion de la problématique énergétique et de nos pratiques dans ce domaine.

Si chacun de nous doit adopter un comportement concerné et responsable, il est également nécessaire que les pouvoirs publics agissent avec discernement et stratégie pour inciter, d’une part, au développement d’énergies plus durables, et d’autre part, à l’usage de technologies énergétiquement plus efficaces.

Il apparaît ainsi primordial que les municipalités, les collectivités territoriales et l’état soient précurseurs dans l’installation de technologies vertes efficaces qui leurs permettront de réduire les dépenses énergétiques collectives et de disposer ainsi d’une manne financière cruciale dans la situation budgétaire actuel.

L’éclairage public et les bâtiments publics : une source essentielle d’économie !

L’éclairage public extérieur représente 20% de la consommation énergétique des municipalités et la moitié de leur consommation d’électricité. L’éclairage dans les bâtiments publics (bâtiments administratifs, sociaux culturels, écoles…) est, quant à lui, responsable de 15 à 20% de la consommation énergétique des communes. Ainsi ces 2 postes cumulés sont à l’origine de près de 40% de la consommation et de la facture énergétique des collectivités.

Or il existe aujourd’hui des technologies qui permettent de diminuer les consommations d’éclairage de manière drastique.
La gamme de produits OFFICECO développés par LC Factory permet, en effet, de diminuer la consommation d’éclairage de 70 à 90%  dans les bâtiments tertiaires et ERP  tout en réduisant les opérations de remplacement et de maintenance et en offrant une lumière plus confortable, propice à de meilleures conditions d’accueil et de travail.
Il en est de même pour les autres gammes d’éclairages: MODECO destinée à l’éclairage public, SENECO pour les musées et les monuments, HOMECO, pour les parties communes des habitats collectifs.

Associant ainsi vertus économiques, écologiques et ergonomiques, ces produits participent à l’émergence de nouveaux produits d’éclairage en phase avec un développement plus durable. 

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